Comment se porte le Compte Personnel de Formation ? Zoom sur le rapport DARES 2023 !
- 28 octobre 2024
- Envoyé par : Insyst
- Catégorie: CPF
Le Compte Personnel de Formation (CPF) est un dispositif clé pour les salariés et demandeurs d’emploi en France, leur offrant la possibilité de financer des formations tout au long de leur vie professionnelle. Cependant, l’année 2023 a été marquée par une baisse notable des inscriptions via le CPF, comme le révèle le rapport DARES (Direction de l’Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques) publié cette année. Dans cet article, nous allons explorer les principales conclusions de ce rapport, analyser les causes de cette baisse, et discuter des perspectives d’avenir pour le CPF.
Une baisse significative des inscriptions
Le rapport DARES 2023 met en évidence une baisse de 28 % des entrées en formation via le CPF par rapport à l’année précédente, avec un total de 1 335 900 inscriptions. Ce recul est notable après plusieurs années de croissance continue. Mais comment expliquer cette diminution ?
Les nouvelles régulations : un impact direct
Plusieurs mesures mises en place fin 2022 et début 2023 semblent avoir joué un rôle important dans cette baisse. Tout d’abord, l’introduction de France Connect+ a renforcé l’authentification des utilisateurs, ce qui a permis de réduire les fraudes. Cependant, cette mesure a également complexifié l’accès au CPF pour certains utilisateurs, pouvant décourager une partie d’entre eux. Mais ce n’est pas tout, depuis 2022, les organismes de formation doivent obligatoirement être certifiés Qualiopi pour proposer des formations éligibles au CPF. Cette exigence a conduit au retrait de certains organismes non certifiés, limitant ainsi l’offre disponible sur le marché. Dans la même logique, certaines certifications ont été retirées du CPF, ce qui a également contribué à la baisse des inscriptions.
Répartition des formations : des secteurs inégalement touchés !
Le rapport souligne également une disparité dans les secteurs touchés par cette baisse. En effet, le secteur des transports, incluant le permis de conduire, reste en tête, représentant 34 % des inscriptions. Cependant, même ce secteur a vu une légère diminution de 4 %. La création d’entreprise, la bureautique et les langues étrangères ont également subi des baisses importantes, respectivement de 69 %, 55 %, et 40 %. Cela peut s’expliquer par la réduction de l’offre ou par un moindre intérêt des utilisateurs dans ces formations. En revanche, certaines formations ont vu une augmentation, comme les formations en communication, grâce à l’introduction de certifications dans l’ère du temps comme par exemple le “Titre professionnel Concepteur Designer UI”.
Profils des utilisateurs : une évolution notable !
La baisse des inscriptions n’a pas touché tous les publics de manière uniforme. Les personnes ayant un niveau de diplôme inférieur au baccalauréat ont été les plus impactées, avec une diminution de 38 % des inscriptions, contre 23 % pour les titulaires de diplômes supérieurs. Les jeunes et les résidents d’Île-de-France restent néanmoins les principaux bénéficiaires du CPF, en particulier pour les formations liées au permis de conduire.
Modalités de formation : un retour au présentiel
Le rapport note également un changement dans les modalités de formation. Les formations en présentiel ont progressé pour représenter 37 % des inscriptions, tandis que celles à distance ont diminué à 39 %. Cette évolution pourrait refléter un retour progressif à des méthodes d’apprentissage plus traditionnelles, post-pandémie.
Participation financière : une implication croissante des utilisateurs
Une autre tendance marquante est l’augmentation du cofinancement des formations par les utilisateurs eux-mêmes, qui concerne désormais 13 % des formations CPF. Cette participation pourrait être un indicateur d’un coût plus élevé des formations ou d’une plus grande responsabilisation des apprenants.
Perspectives et interrogations
La mise en place des nouvelles régulations visait à renforcer la sécurité et la qualité des formations CPF. Cependant, cela pose plusieurs questions pour l’avenir. Tout d’abord, d’un point de vue accessibilité. Ces mesures risquent-elles de rendre le CPF moins accessible aux populations les plus vulnérables ? L’équilibre entre la rigueur et la flexibilité est également impactée. Comment maintenir un certain équilibre entre la rigueur administrative nécessaire pour garantir l’intégrité du système et la flexibilité pour les utilisateurs ? Ces interrogations sont particulièrement importantes à prendre en compte pour comprendre l’impact de ces changements sur l’évolution future du CPF.
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En conclusion, le rapport “Le compte personnel de formation en 2023 – Baisse des entrées en formation suite à plusieurs mesures de régulation” signé DARES nous offre un aperçu précieux des tendances actuelles du CPF. Bien que des défis subsistent, avec le bon accompagnement, les prestataires de formation peuvent tirer parti de ces évolutions pour continuer à prospérer !